2015

La cheminée de Metz

2015 – 50 x 60 cm

(Für die deutsche Version, siehe weiter unten im Text)

Je fais un rêve récurrent où je nage dans mes souvenirs d’enfance et le fait de nager me permet d’améliorer ma mémoire des lieux et des personnes à l’intérieur de mon rêve. Dans « La cheminée de Metz », j’ai tenté de représenter ce rêve subaquatique. Une femme flotte dans un appartement similaire à celui de mon enfance. L’eau symbolise ici le calme et la profondeur du sommeil ainsi que le terreau dans lequel je puise mes souvenirs.

Ich habe einen immer wiederkehrenden Traum, in dem ich in meinen Kindheitserinnerungen schwimme. Das Schwimmen ermöglicht es mir, während meines Traumes die Erinnerung an Orte und Menschen zu schärfen. In „la cheminée de Metz“ habe ich versucht, diesen Unterwassertraum darzustellen. Eine Frau schwimmt in einer Wohnung, die der meiner Kindheit sehr ähnlich ist. Das Wasser symbolisiert hier die Ruhe, die Tiefe des Schlafes und den Mutterboden, dem ich meine Träume entnehme.

Réfraction

2015 – 120 x 150 cm

(Für die deutsche Version, siehe weiter unten im Text)

Dans « Réfraction », on voit des enfants avec de l’eau jusqu’aux chevilles à l’entrée d’un jardin envahi par les eaux. L’inondation représente l’idée du cycle de la vie. L’action se passe en Bretagne dans notre phalanstère familial, qui se trouve sous le niveau de la mer. Les terres marécageuses ont été asséchées au 19ème siècle au moyen d’une digue qui laissait sortir par des clapets l’eau provenant d’un étang voisin. Ce rempart empêchait aussi la mer de rentrer à nouveau sur le domaine lors des grandes marées. Le réchauffement climatique est une menace réelle pour cet endroit comme beaucoup de polders au nord de l’Europe. L’eau dans ce tableau joue aussi le rôle d’un liant temporel. Il relie les époques : le passé lointain où cette frange de terre était un marécage, l’époque moins éloignée où ces enfants ont vécu, le présent de l’inondation, et le futur par l’évocation de la menace climatique.

In „Réfraction“ sehen wir Kinder im knöcheltiefen Wasser am Eingang eines überfluteten Gartens. Das Hochwasser spiegelt die Idee des Lebenszyklus wider. Es ist die Darstellung eines unter dem Meeresspiegel erbauten Ortes in der Bretagne, dem Phalansterium unserer Familie. Der Moorboden wurde im 19 Jahrhundert mit Hilfe eines Deiches trocken gelegt, der das Wasser des benachbarten Weihers über Klappen entweichen ließ. Diese Wand verhinderte die erneute Überflutung des Gebietes durch die Gezeiten des Meeres. Die globale Erwärmung ist für diesen Ort wie auch für andere Polder Nordeuropas eine ernste Bedrohung. In diesem Bild dient das Wasser auch als zeitliches Bindeglied. Es verbindet Epochen: die ferne Vergangenheit, in der dieses Stück Land noch Sumpfgebiet war, die jüngere Vergangenheit zu Lebzeiten der dargestellten Kinder, die Gegenwart mit der Flut und schließlich die Zukunft, die den Blick auf die Klimabedrohung richtet.

Neptune

2015 – 185 x 150 cm

Le trouble

2015 – 120 x 100 cm

Mordorée

2015 – 18,7 x 15,8 cm

Peau marine

2015 – 185 x 85 cm

Medusa

2015 – 18,7 x 15,8 cm

Casque d’or

2015 – 18,7 x 15,8 cm

Tante Javotte

2015 – 50 x 75 cm

Ombrelle et filaments

2015 – 85 x 70 cm

Velours et corail

2015 – 85 x 70 cm

Qui croise son regard…

2015 – 60 x 85 cm

L’art ment

2015 – 140 x 100 cm

Pied bôt

2015 – 18,7 x 15,8 cm

Fauteuil volant

2015 – 18,7 x 15,8 cm

Rio

2015 – 140 x 100 cm

Rosebud

2015 – 18,7 x 15,8 cm

Le dossier orange fluo

2015 – 18,7 x 15,8 cm

Au feu!

2015 – 18,7 x 15,8 cm

Edgard 1er

2015 – 18,7 x 15,8 cm

Montée des eaux

2015 – 100 x 120 cm

  • La cheminée de Metz
  • Réfraction
  • Neptune
  • Le trouble
  • Mordorée
  • Peau marine
  • Medusa
  • Casque d’or
  • Tante Javotte
  • Ombrelle et filaments
  • Velours et corail
  • Qui croise son regard…
  • L’art ment
  • Pied bôt
  • Fauteuil volant
  • Rio
  • Rosebud
  • Le dossier orange fluo
  • Au feu!
  • Edgard 1er
  • Montée des eaux
  • La cheminée de Metz

    2015 – 50 x 60 cm

    (Für die deutsche Version, siehe weiter unten im Text)

    Je fais un rêve récurrent où je nage dans mes souvenirs d’enfance et le fait de nager me permet d’améliorer ma mémoire des lieux et des personnes à l’intérieur de mon rêve. Dans « La cheminée de Metz », j’ai tenté de représenter ce rêve subaquatique. Une femme flotte dans un appartement similaire à celui de mon enfance. L’eau symbolise ici le calme et la profondeur du sommeil ainsi que le terreau dans lequel je puise mes souvenirs.

    Ich habe einen immer wiederkehrenden Traum, in dem ich in meinen Kindheitserinnerungen schwimme. Das Schwimmen ermöglicht es mir, während meines Traumes die Erinnerung an Orte und Menschen zu schärfen. In „la cheminée de Metz“ habe ich versucht, diesen Unterwassertraum darzustellen. Eine Frau schwimmt in einer Wohnung, die der meiner Kindheit sehr ähnlich ist. Das Wasser symbolisiert hier die Ruhe, die Tiefe des Schlafes und den Mutterboden, dem ich meine Träume entnehme.

  • Réfraction

    2015 – 120 x 150 cm

    (Für die deutsche Version, siehe weiter unten im Text)

    Dans « Réfraction », on voit des enfants avec de l’eau jusqu’aux chevilles à l’entrée d’un jardin envahi par les eaux. L’inondation représente l’idée du cycle de la vie. L’action se passe en Bretagne dans notre phalanstère familial, qui se trouve sous le niveau de la mer. Les terres marécageuses ont été asséchées au 19ème siècle au moyen d’une digue qui laissait sortir par des clapets l’eau provenant d’un étang voisin. Ce rempart empêchait aussi la mer de rentrer à nouveau sur le domaine lors des grandes marées. Le réchauffement climatique est une menace réelle pour cet endroit comme beaucoup de polders au nord de l’Europe. L’eau dans ce tableau joue aussi le rôle d’un liant temporel. Il relie les époques : le passé lointain où cette frange de terre était un marécage, l’époque moins éloignée où ces enfants ont vécu, le présent de l’inondation, et le futur par l’évocation de la menace climatique.

    In „Réfraction“ sehen wir Kinder im knöcheltiefen Wasser am Eingang eines überfluteten Gartens. Das Hochwasser spiegelt die Idee des Lebenszyklus wider. Es ist die Darstellung eines unter dem Meeresspiegel erbauten Ortes in der Bretagne, dem Phalansterium unserer Familie. Der Moorboden wurde im 19 Jahrhundert mit Hilfe eines Deiches trocken gelegt, der das Wasser des benachbarten Weihers über Klappen entweichen ließ. Diese Wand verhinderte die erneute Überflutung des Gebietes durch die Gezeiten des Meeres. Die globale Erwärmung ist für diesen Ort wie auch für andere Polder Nordeuropas eine ernste Bedrohung. In diesem Bild dient das Wasser auch als zeitliches Bindeglied. Es verbindet Epochen: die ferne Vergangenheit, in der dieses Stück Land noch Sumpfgebiet war, die jüngere Vergangenheit zu Lebzeiten der dargestellten Kinder, die Gegenwart mit der Flut und schließlich die Zukunft, die den Blick auf die Klimabedrohung richtet.

  • Neptune

    2015 – 185 x 150 cm

  • Le trouble

    2015 – 120 x 100 cm

  • Mordorée

    2015 – 18,7 x 15,8 cm

  • Peau marine

    2015 – 185 x 85 cm

  • Medusa

    2015 – 18,7 x 15,8 cm

  • Casque d’or

    2015 – 18,7 x 15,8 cm

  • Tante Javotte

    2015 – 50 x 75 cm

  • Ombrelle et filaments

    2015 – 85 x 70 cm

  • Velours et corail

    2015 – 85 x 70 cm

  • Qui croise son regard…

    2015 – 60 x 85 cm

  • L’art ment

    2015 – 140 x 100 cm

  • Pied bôt

    2015 – 18,7 x 15,8 cm

  • Fauteuil volant

    2015 – 18,7 x 15,8 cm

  • Rio

    2015 – 140 x 100 cm

  • Rosebud

    2015 – 18,7 x 15,8 cm

  • Le dossier orange fluo

    2015 – 18,7 x 15,8 cm

  • Au feu!

    2015 – 18,7 x 15,8 cm

  • Edgard 1er

    2015 – 18,7 x 15,8 cm

  • Montée des eaux

    2015 – 100 x 120 cm

  • La cheminée de Metz
  • Réfraction
  • Neptune
  • Le trouble
  • Mordorée
  • Peau marine
  • Medusa
  • Casque d’or
  • Tante Javotte
  • Ombrelle et filaments
  • Velours et corail
  • Qui croise son regard…
  • L’art ment
  • Pied bôt
  • Fauteuil volant
  • Rio
  • Rosebud
  • Le dossier orange fluo
  • Au feu!
  • Edgard 1er
  • Montée des eaux