Les pieds sur terre
2019 – 110 x 90 cm
2019 – 110 x 90 cm
2019 – 100 x 140 cm
2019 – 90 x 110 cm
2017 – 100 x 120 cm
2016 – 100 x 140 cm
2016 – 120 x 155 cm
2015 – 120 x 150 cm
(Für die deutsche Version, siehe weiter unten im Text)
Dans « Réfraction », on voit des enfants avec de l’eau jusqu’aux chevilles à l’entrée d’un jardin envahi par les eaux. L’inondation représente l’idée du cycle de la vie. L’action se passe en Bretagne dans notre phalanstère familial, qui se trouve sous le niveau de la mer. Les terres marécageuses ont été asséchées au 19ème siècle au moyen d’une digue qui laissait sortir par des clapets l’eau provenant d’un étang voisin. Ce rempart empêchait aussi la mer de rentrer à nouveau sur le domaine lors des grandes marées. Le réchauffement climatique est une menace réelle pour cet endroit comme beaucoup de polders au nord de l’Europe. L’eau dans ce tableau joue aussi le rôle d’un liant temporel. Il relie les époques : le passé lointain où cette frange de terre était un marécage, l’époque moins éloignée où ces enfants ont vécu, le présent de l’inondation, et le futur par l’évocation de la menace climatique.
In „Réfraction“ sehen wir Kinder im knöcheltiefen Wasser am Eingang eines überfluteten Gartens. Das Hochwasser spiegelt die Idee des Lebenszyklus wider. Es ist die Darstellung eines unter dem Meeresspiegel erbauten Ortes in der Bretagne, dem Phalansterium unserer Familie. Der Moorboden wurde im 19 Jahrhundert mit Hilfe eines Deiches trocken gelegt, der das Wasser des benachbarten Weihers über Klappen entweichen ließ. Diese Wand verhinderte die erneute Überflutung des Gebietes durch die Gezeiten des Meeres. Die globale Erwärmung ist für diesen Ort wie auch für andere Polder Nordeuropas eine ernste Bedrohung. In diesem Bild dient das Wasser auch als zeitliches Bindeglied. Es verbindet Epochen: die ferne Vergangenheit, in der dieses Stück Land noch Sumpfgebiet war, die jüngere Vergangenheit zu Lebzeiten der dargestellten Kinder, die Gegenwart mit der Flut und schließlich die Zukunft, die den Blick auf die Klimabedrohung richtet.
2016 – 130 x 195 cm
2016 – 120 x 180 cm
(Für die deutsche Version, siehe weiter unten im Text.)
Je ne peins pas à l’huile mais à l’eau. L’idée de l’eau m’accompagne. Je me représente souvent mes personnages comme enveloppés d’eau, près de l’eau ou sous l’eau. L’eau représente le symbole de vie et du temps qui passe, la mélancolie… Récemment j’ai eu l’idée de mettre en scène mes personnages sous l’eau. J’ai réalisé « Figure de proue » après une collaboration avec un photographe professionnel, Jon A. Juarez… Avec lui nous avons effectué une séance de photographies au bord d’un lac près de Berlin ou une jeune fille vêtue de la robe de mariée de ma mère s’est allongée aux abords de la berge. Nous voulions la photographier sous l’eau mais le lac était trouble…Cette expérience en pleine nature, loin de mon atelier m’a ouvert les portes vers une nouvelle façon de travailler…
Ich male nicht mit Öl, sondern mit Wasser. Die Vorstellung von Wasser begleitet mich. Ich sehe meine Figuren häufig wie von Wasser umhüllt, in der Nähe des Wassers oder unter Wasser. Wasser ist das Symbol des Lebens und der Vergänglichkeit, der Melancholie …. Vor kurzem hatte ich die Idee, meine Figuren unter Wasser zu inszenieren. „Figure de proue“ entstand nach einer Zusammenarbeit mit einem professionellen Fotografen, Jon A. Juarez … An einem See nahe Berlin haben wir gemeinsam eine Fotosession mit einem Mädchen gemacht, das sich im Brautkleid meiner Mutter am Seeufer hinlegte. Wir versuchten sie unter Wasser zu fotografieren, aber das Wasser des Sees war trübe … Die Erfahrung in der Natur, weg von meinem Atelier, hat mich zu einer ganz neuen Arbeitsweise geführt…
2015 – 185 x 150 cm